Protéines végétales VS protéines animales

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Débat du siècle : protéines végétales ou protéines animales ? Dans tous les cas, l’organisme a bien besoin d’un apport de protéines journalier. Où allons-nous donc puiser ces protéines qui composent nos cellules et servent notamment à fabriquer du muscle ?

Les avantages des protéines végétales

Présentes dans différents types d’aliments, comme les légumes secs, le soja, certains fruits oléagineux ou les céréales, les protéines végétales présentent de nombreux avantages, pour ne citer que leur faible teneur en cholestérol et acides gras saturés. La liste serait assez longue pour citer tous les bienfaits des protéines végétales, mais on se limitera aux plus importants, à savoir leur richesse en fibres, favorisant le transit intestinal. Ces végétaux sont aussi riches en antioxydants et aident à prévenir le cancer de l’estomac. En outre, ils contiennent des glucides complexes et apportent, de ce fait, de l’énergie au quotidien. Le soja se démarque en apportant les huit acides aminés essentiels à l’organisme.

Les avantages des protéines animales

On retrouve essentiellement les protéines animales dans les viandes, les poissons, les abats, les volailles, mais aussi dans les oeufs et les produits laitiers. Leur principal avantage est d’avoir une teneur en acides aminés très élevée, ce qui est indéniablement bénéfique pour l’organisme. Par ailleurs, ces protéines gagnent également en digestibilité et sont en mesure de satisfaire les besoins protéiques importants à certaines périodes, comme la grossesse ou la croissance. Mis à part les acides aminés, les protéines animales contiennent aussi du fer, du zinc, du phosphore, du calcium, de l’iode et certaines vitamines, telles les vitamines B1, B2 et PP. On accordera un point d’honneur aux protéines de poissons du fait de la présence d’oméga 3 dans lespoissons gras comme l’anchois ou le saumon.

Non sans inconvénient

Parallèlement à tous ces avantages, ces deux types de protéines ne sont pas dépourvus d’inconvénients. D’un côté, les protéines végétales ne peuvent pas, à elles seules, fournir la totalité des acides aminés essentiels, à l’exception du soja et du quinoa. De l’autre côté de la barre, les protéines animales sont source de cholestérol et nous réservent des graisses cachées à travers certains lipides. Quoi qu’il en soit, le mieux est d’associer au quotidien une proportion de deux tiers de protéines végétales et un tiers de protéines animales.

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