Le coing, le fruit de novembre

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En gelée, en confiture, en pâte ou en compote, le coing est un fruit délicieux. Le coing se redécouvre en novembre.

Le coing, un fruit à redécouvrir

Souvent oublié par les consommateurs, ce fruit originaire des bords de la mer Caspienne est pourtant rempli de bienfaits nutritionnels. De son nom scientifique, cydonia vulgaris, le coing est le fruit du cognassier, cultivé depuis plus de 4 000 ans avant J.-C. Il appartient à la famille des rosacées et donne ce fruit cotonneux et duveteux. Le coing ressemble à la poire par sa forme et sa couleur. Il possède un parfum fort avec une chair dure. En Grèce, il est consommé avec du miel tandis que les Romains l’utilisaient dans la parfumerie. En France, il est présent sur le marché dès le mois d’octobre, disponible sous trois variétés : le champion, le géant de Vranja et le coing du Portugal.

Le coing est un fruit contenant peu de glucides soit 7 g pour 100 g. Son apport calorique est faible soit 28 Kcal pour 100 g. C’est la raison pour laquelle, il est consommé dans les préparations sucrées. En revanche, il est riche en fibres avec 6 g pour 100 g. Généralement, les fruits n’en contiennent que 1,5 à 2,5 g pour 100 g. Le coing est donc un fruit idéal pour les intestins, car ces fibres possèdent des propriétés antidiarrhéiques, permettant de protéger la muqueuse intestinale. Ces fibres, en plus de leur action antiseptique aident aussi à réduire le taux d’index glycémique et de cholestérol sanguin. Comme la cerise, il est source de vitamines C soit 15 mg pour 100 g, mais ces vitamines sont détruites dès la cuisson.

Le coing : en cuisine et en remède naturel

Avant de cuisiner le coing, il est important de bien le choisir. Achetez-le ferme et intact. Un coing mà»r dégage une odeur agréable, sa peau est jaune avec un fin duvet. Il se conserve pendant plusieurs semaines dans les endroits frais et aérés. Le coing se déguste toujours cuit. Sa chair n’est tendre qu’à la cuisson soit en compote, en gelée ou marmelade, pochée, à la vapeur, en confiture ou rôti au four. Comme la pomme, le coing s’oxyde facilement lorsqu’il est pelé. Pour le conserver, il est conseillé de citronner avant de l’utiliser. Il se décline également en pâte, une des meilleures recettes pour goà»ter le coing. Dans les pays orientaux, ils l’utilisent en accompagnement avec le poivron, dans les tajines, avec les volailles ou le gibier.

Le coing est un excellent remède pour soigner les différents maux de l’hiver. Pour traiter les engelures ou les crevasses, vous le préparez en macération. Vous pilez les graines et vous rajoutez de l’eau tiède. Le mélange donne une pâte que vous appliquez sur les gerçures. Pour soigner la toux, vous le préparez en décoction. Vous pilez les graines et vous le mélangez dans un verre d’eau. Dès que l’eau se gélifie, vous pouvez boire la préparation. Pour les peaux sèches et les irritations, vous prenez 500 g de coings et ½ litre d’huile d’olive. Vous râpez les fruits et vous les mélangez dans un pot avec l’huile pour qu’ils puissent s’imbiber. Après avoir passé le mélange au bain-marie pendant 1 heure, vous laissez refroidir et vous l’appliquez sur les zones sensibles.

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