Kerisac est une marque de savoir-faire breton. Attaché à sa tradition, elle est en phase avec son époque. Son savoir-faire artisanal depuis près de 100 ans donne à Kerisac cette longueur d’avance qui la rapproche chaque jour de ses clients.
Pour en savoir plus sur le cidre Kerisac, je suis allée visiter leur lieu de production, la cidrerie Guillet. J’ai été étonnée tout d’abord de la dimension humaine de l’exploitation, je m’attendais à une usine monstrueuse, en fait pas du tout. L’exploitation s’est construite progressivement autour de la maison familiale dans le petit village de Guenrouët.
Le côté traditionnel et familial est resté intact. 3 générations de la famille Guillet étaient présentes : le grand-père, le fils et le petit fils, tous passionnés par leurs produits et leur travail. Ca fait chaud au cœur de voir que derrière des produits que l’on pense très industrialisés, se cache en fait d’une petite famille de vrais passionnés.
J’ai goûté cinq variétés de cidres : le doux, le brut, le sec, le traditionnel et le cidre de glace. Il existe également un cidre bio. Le cidre traditionnel est très étonnant, un goût de terre ressort, et il est un peu trouble car il n’est pas filtré, ce qui lui donne ce goût particulier. L’un de mes préférés avec le sec.
Tous les jours, pendant la saison des pommes, c’est-à-dire d’octobre à novembre à peu près, les producteurs de la région viennent déposer leurs récoltes composées de différentes variétés de pommes. Les pommes restent 3 jours maximum avant d’être récupérées, triées et transformées. Aucun produit ni traitement n’est ajouté.
Elles sont d’abord lavées avec de l’eau, ensuite elle sont dirigées vers un bac d’eau qui permet de trier les pommes. S’il y a des pommes pourries, elles coulent, seulement les bonnes pommes flottent, ce qui permet à une grande vis de les récupérer par le haut, et de les envoyer vers les pressoirs puis de subir les différentes étapes pour réaliser les différents cidres et jus. Rien n’est perdu, même l’eau de nettoyage est recyclée et sera à nouveau utilisée dans les différentes étapes. Ce qu’il reste des pommes après avoir été pressées, sera également traité. C’est-à-dire la peau, les pépins, les queues seront broyés, chauffés et enfin récupérés sous forme de substrat qui servira ensuite à la fabrication de pectine.