Comprendre l’addiction aux régimes

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Vouloir perdre des kilos nous entraine dans l’addiction aux régimes. Qu’est ce que ce comportement cache réellement ? Zoom sur l’addiction aux régimes, un problème de plus en plus sérieux aujourd’hui.

Comprendre le comportement des adeptes des régimes

Il existe une véritable distinction entre le fait d’être attentive à la nourriture, à savoir le choix des aliments, et y « faire attention  » en permanence. D’un côté, il s’agit bien d’être à l’écoute de son corps et de ses besoins, d’un autre, tout simplement de s’imposer des diktats extérieurs à soi. De plus en plus de femmes, notamment des adolescentes, sont prêtes à réaliser de nombreux sacrifices pour atteindre le poids idéal. Ainsi, leur quotidien est rythmé de restrictions caloriques au dépend des besoins en apports journaliers de leur corps.

En réalité, dans notre société, la minceur est fortement liée à la conformité. Et le fait de se mettre « au régime  », remonte plus à un désir de vouloir faire partie du club des élus. Et pourtant, celles qui font le plus attention à leur alimentation s’excluent elles-mêmes de leurs propres envies, et renient de ce fait une bonne partie de leurs émotions. Quand on contrôle sa nourriture, on n’est pas seulement dans une quête d’image, on tente aussi de gérer toutes ses décharges émotionnelles. Résultat : les risques de « débordements  » sont quelques fois très graves !

Les risques d’être « toujours au régime  » et quelques conseils

Souvent, c’est en commençant par un « petit régime  », commencé à la fin du printemps par exemple, pour anticiper une belle silhouette en vue des beaux jours, que la situation est ensuite transformée en une surveillance accrue à plein temps. Force est de remarquer que de nombreux adeptes de régime constituent des terrains favorables à la boulimie. Résultat : des carences nutritionnelles liées aux régimes trop restrictifs apparaissent, et souvent elles sont bien l’oeuvre de prises alimentaires compensatoires très importantes. À ce stade-là, un réajustement est nécessaire.

En effet, il est essentiel de retrouver une relation beaucoup plus pacifiée avec la nourriture. Une démarche lente, progressive mais nécessaire. Commencer à renoncer au poids idéal est un bon début. Pour cela, il faut tenir compte de la stabilité pondérale en fonction de sa génétique, de son âge, et de son équilibre métabolique. Le deuxième pas, beaucoup plus difficile, est de s’efforcer ensuite de passer de l’externalité, à savoir le fait d’imposer des règles d’alimentation à l’internalité, c’est-à-dire choisir ses aliments en fonction des besoins de l’organisme. Souvent, à ce stade, l’aide et les conseils d’un nutritionniste sont primordiaux, autant que les services d’un psy.

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